Les Icônes

Le Féminisme, de l’antiquité à nos jours

Cette galerie d’icônes du féminisme est une liste centrée encore sur l’histoire de ce mouvement pour cibler tes cours de HG ou d’EMC. Elle exclut donc les femmes du XXIe siècle. De plus, elle cite uniquement le premier homme ayant participé à ce mouvement dans l’objectif de se focaliser seulement sur ce que la Femme a fait pour le Féminisme.

Le combat inégalitaire entre hommes et femmes est premièrement retrouvé dans les textes d’Euripide et dans les poèmes de Sappho. En passant par de multiples emblèmes de ce combat telles que : les Amazones, Simone de Beauvoir, jusqu’à Gloria Steinem. Au fil du temps, les grandes étapes du féministe vont s’établire à l’aide de ces icônes du féminisme :

Antiquité (de -3000 à 476)

Image de l'antiquité

Les Amazones (vers 700 avant notre ère) étaient dans la mythologie grecque, des femmes fortes et courageuses considérées comme égales aux hommes. Elles étaient décrites dans les textes comme de belles et vaillantes guerrières, toujours armées et dangereuses.

Sappho (a vécu aux VIIe et VIe siècle avant J-C) était une poétesse grecque de l’antiquité et était largement considérée comme l'un des plus grands poètes lyriques. En revanche, c’est le fait que ce soit une femme qui s'exprime à cette époque que c’est exceptionnel. Elle a souvent utilisé les termes lesbiennes et homosexualité féminine. « Elle défend donc la place féminine dans la société entendue par les citoyens : les courtisanes permettent le plaisir, les concubines fournissent des soins journaliers et les épouses donnent des enfants légitimes et sont les gardiennes fidèles du foyer”.

Euripide (-480 - -404) est connu comme l’un des écrivains de l'Athènes. Il se distingue de ses contemporains Eschyle et Sophocle, en associant le rôle des femmes à un indice majeur. De plus, la cité grecque excluait les femmes en leur donnant une image d’infériorité, incapable de penser, et de prendre part à la vie publique. De ce fait, il estime que les femmes font partie des “victimes” de la société

Moyen-Age (de 476 à 1492)

Image du Moyen-Age

Les béguines (XIIIe siècle) était une communauté de parisiennes féministes. C’était des femmes, veuves ou célibataires, qui se regroupaient pour étudier, travailler comme bon leur semblait .

Christine de Pisan (1364 - 1430) est la première écrivaine qui s’est penchée sur la relation entre les sexes et qui à dénoncer la misogynie. Cette auteure française est connue pour ses œuvres : La Cité des dames (1404-1405) et le Livre des trois vertus à l'enseignement des dames (1405)

Jeanne d’Arc(1412-1431) est reconnue comme la première femme “mythique” dans de nombreux pays car elle a inspiré une multitude d'œuvres historiques, littéraires,etc... Les revendications féministes n’existent pas au XVème siècle. Jeanne d’Arc ne se présente pas comme une révolutionnaire mais a pourtant bousculé les traditions.

GALERIE d'îcones durant le Moyen-Age

Tu souhaites connaître des icônes du féminisme durant cette période.

Temps modernes (de 1492 à 1789)

Image des temps modernes

Christine (1626 -1689) ne se considère non comme « reine », mais plutôt comme « roi de Suède ». Elle est également considérée comme une pionnière du féminisme car elle s’opposait aux normes de la société : en refusant de se marier, en s'habillant en homme et en fumant la pipe. C’est une femme de caractère qui a su confronter toutes les critiques de son entourage.

Mary Astell (1666-1731) fait aussi partie de ces femmes anglaises qui s'élèvent contre la domination masculine dans le système social de la période moderne. Elle s’oppose donc à un système politique fondé sur les libertés individuelles mais en exclut les femmes. Mary Astell montre que l'affirmation de l'infériorité de la femme n'est pas tenable philosophiquement.

Catharine Macaulay (1731-1791) était en effet une femme de caractère, qui s’opposait aux stéréotypes féminins, animée d’un insatiable appétit de connaissances, dotée d’une solide culture philosophique et d’une véritable passion pour l’Histoire, à laquelle elle a consacré la majeure partie de sa vie.Elle écrit en 1790 dans ses Lettres sur l'éducation,que l'apparente faiblesse des femmes n'est due qu'à leur éducation insuffisante.

Olympe de Gouges (1748 - 1793) est la deuxième femme guillotinée de la Révolution Française après Marie-Antoinette. Elle est condamné à cause de son engagement public fédéraliste et anti-robespierriste.Son nom de naissance Marie Gouze ne lui plaisait pas , elle a écrit en autodidacte avec un nom de plume formé du 2e prénom de sa mère et eede son nom de naissance anobli et embelli. On retrouve sa réflexion sur l'injustice et la part de la nature dans la domination dans ses écrits sur l’égalité des sexes.Elle s’engage dans la Révolution en publiant la DDFC (Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne).

Mary Wollstonecraft (1759 – 1797) est femme de lettres anglaises, et devient pionnière du féminisme car laisse plusieurs œuvres sur le thème de l’éducation et revendique l’éducation des femmes et l’ égalité des droits.

Époque contemporaine (de 1789 à nos jours)

Image de l'époquee contemporaine

George Sand (1804-1876) est une féministe « exemplaire » qui s’est focalisée sur la liberté interdite aux femmes. Contrairement à ses contemporains, elle cherchait constamment à être libre. Elle est en avance sur son temps, et peut-être même sur le nôtre.

Elizabeth Cady Stanton (1815-1902) était l'une des figures de proue du mouvement pour les droits des femmes au milieu et à la fin du XIXe siècle. Étant une autrice, elle est devenue leader de la première vague de féminisme car elle a organisé la convention de Seneca Falls en 1848. Cet événement marque le droit des femmes aux États-Unis et conduit directement au suffrage des femmes en Amérique.

Rosa Bonheur (1822-1899) s’est toujours promis de relever la Femme en combattant l’idéologie que durant le XIXe, les femmes étaient incapable de travailler et donc de gagner leur vie sans leur père, leur frère ou leur mari. Elle a, grâce à celà, été la première artiste à recevoir la croix de la Légion d’honneur grâce à l’impératrice Eugénie.

Rose Scott (1847-1925) dans les années 1880, elle tenait des réunions hebdomadaires chez elle, en Australie, pour discuter de questions comme le droit de vote et le droit à l'éducation avec des politiciens et des écrivains. Elle était donc une militante des droits des femmes qui, en 1902, a fondé la Women's Political Education League, et qui a donc réussi à faire passer l'âge du consentement sexuel à 16 ans. Par la suite, Scott s’est battue pour l'amélioration des droits des femmes dans le monde du travail.

Marie Curie (1867-1934) est connue pour avoir créé une école de femmes, avec un diplôme à l'issue. Elle réussit à rendre les femmes autonomes financièrement et à instruire les filles d'ouvriers et de paysans. Elle le fait grâce à ce besoin d'émancipation féminine qui fait partie de ses valeurs. La scientifique est ainsi devenue une figure du féminisme en rassemblant une lignée de militantes.

Madeleine Pelletier (1874-1939) est diplômée en psychiatrie en 1906, ce qui fait d’elle la première française médecin. Elle entre dans l'Histoire en devenant la première femme à rejoindre l'internat des asiles en France. Elle parvient à ouvrir ce concours après un an de combat contre l’exclusion des femmes sur le droit de vote.

Simone de Beauvoir (1908-1986) est une autrice française qui, grâce à ses écrits sur les questions féminines, est devenue une figure importante et bien étudiée de la théorie féministe. "Le Deuxième Sexe" figure parmis ses titres les plus populaires, qui a donc permis à Simone d’être reconnue comme le point de départ de la seconde vague du féminisme.

Simone Veil (1927-2017) est nommée en 1974 ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, qui lui permet de légaliser l’avortement, autrement appelée l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Cette loi sera par la suite désignée comme la « loi Veil ».

Gloria Steinem (1934-) est l'une des figures les plus connues de la deuxième vague du féminisme aux États-Unis. Elle fait encore part de son activisme actuellement. En tant que journaliste, elle a co-fondé Ms. Magazine en 1971, un magazine féminin libéral qui s'est écarté de tous les autres récits sexistes de l'époque. Par conséquent, elle est partisane de l'Amendement pour l'égalité des droits, qui élimine la discrimination juridique fondée sur le sexe, et Mme Steinem a aidé à organiser les femmes autour du mouvement. Depuis lors, elle a été très active en donnant des conférences et en s’occupant des problèmes sociaux des femmes.

Chronologie

Frise chronologique DVF

Image de manifestants du droit de vote des femmes

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